Ludmilla

Ludmilla est pensionnée depuis 2 ans. Grand-mère de 3 enfants, c’est une femme hyper active, curieuse de tout, qui n’a pas hésité un seul instant à participer à l’Assemblée citoyenne pour le climat. Depuis un peu plus de 16 ans, elle habite Woluwe-Saint-Lambert. Elle a quitté son pays natal, la Bulgarie, en 2007, est passée par l’Italie pendant une année avant de s’installer définitivement à Bruxelles pour travailler au Comité européen des régions en tant que financière. La vie culturelle bruxelloise lui plaît particulièrement mais elle déplore le manque de civisme de certaines personnes et plus que tout, la pollution et les constructions qui prennent petit à petit la place des espaces verts : « j’ai la chance de vivre dans un quartier qui est très vert, mais les promoteurs sont en train d’acheter des terrains pour construire. Les gens du quartier luttent actuellement contre un projet qui prévoit d’abattre 31 arbres et de construire 192 appartements de standing, des garages et une salle de conférence… ».

C’est en partie pour ces raisons que la démarche de l’Assemblée l’intéresse : « le climat ne peut pas rester en dernière ligne (…). Je ne pensais pas que nous étions dans une situation aussi grave. Avec l’exercice de la fresque du climat et de l’économie circulaire, j’ai compris que l’état des lieux n’était pas réjouissant du tout ». L’autre raison est la dimension collective : « je suis ravie de faire de nouvelles connaissances. Quand j’ai vu que la diversité des Bruxellois-e-s serait représentée, je me suis dit qu’il y aurait des jeunes et que je pourrai apprendre d’eux ! ». Bilan de la première journée ? « Intense, instructive et très bien organisée ». Depuis, Ludmilla a déjà raconté son aventure à une dizaine de personnes et partagé ce qu’elle avait appris pour « faire prendre conscience de la situation ».